Roll out 09 Tsigaro

Roll out 09 Tsigaro

19/07/2016

En attendant la suite...

1er avril

On est donc à Livingstone en Zambie depuis le 18 février en attendant la validation de ma licence. On m avait dit que je pourrais espérer l'avoir en une dizaine de jours, mais avec toutes les complications administratives elle va mettre 7 semaines à venir. À chaque fois, il faut relancer, et puis il manque un papier, ou bien il faut utiliser le nouveau formulaire. L'étape la plus longue sera la demande d'authentification de mon certificat médical qui n'était prévue nulle part. Mais l'aviation civile du Botswana se veut sérieuse, alors elle n'hésite pas à en faire un peu beaucoup. La liste des documents à fournir se trouve sur leur site : 
Mais il faut s'attendre à devoir fournir d'autres documents!


L'attente est longue alors j'écris, même si ça n'a rien à voir avec l'aviation.

Les forces du désordre.
 
En décembre j'ai eu une amende pour non port de ceinture à l'arrière. On était avec Aurélie, débarqués de Namibie où ce n'est pas obligatoire, on s'est fait avoir, quand même 300p chacun c'est pas rien! Il parait que chaque année avant Noël les policiers sont partout pour poser des amendes!

Quelques jours plus tard, je suis à l'arrière d'un taxi, sans ceinture, de toute façons la plupart du temps on ne peut pas les verrouiller, on peut juste faire semblant en s'asseyant sur la boucle si besoin.
D'un coup mon voisin s'agite et commence à tirer sur sa ceinture qui pend, tout en regardant d'un air tendu en avant sur la route.
Je vois qu'il y a une policière alors je fais pareil je me jette sur ma ceinture. Malheureusement elle est bloquée et je galère vraiment à tirer dessus. Pendant ce temps je sens le taxi ralentir, et quand il finit par s'arrêter, je me sens vraiment ridicule à m’exciter encore sur ma ceinture avec la policière juste en face de moi.
Je crois que je dis un "good day", elle répond par un bougonnement en setswana accompagné d'un hochement de tête.
J'ai compris, je vais encore avoir droit a une amende. Je sors de la voiture, et à peine debout à côté d'elle : elle rentre et s’assoit dans le taxi!

Elle voulait juste un taxi, c'est comme ça que les policiers se déplacent ici!
Je reprends donc ma place à ses côté, et comme maintenant ni elle ni les autres n'ont leur ceinture, je ne me donne pas la peine de faire semblant d'essayer de m'attacher.

Un policier en pleine partie de dames.

La ceinture de sécurité.

Quand on a eu notre amende pour la ceinture, on nous a donné un ticket et quinze jours pour aller la payer à la station centrale. On nous a bien dit qu'il n'y avait qu'à laisser courir, on devrait finir par s'en sortir sans payer, mais quand on à l'intention de s'installer dans un pays et demander la résidence, on se dit que ce n'est peut-être pas la meilleure manière de commencer.

Me voilà donc au poste.
Une femme m'indique le couloir, mais comme c'est le moment du ménage, elle me demande de contourner par l'étage en montant par les escaliers au début du couloir pour redescendre par ceux qui se trouvent à l'autre bout.
Là il y a une queue très anarchique qui durera 1h30. Il y a plusieurs portes et on ne sait pas très bien qui attend pour quel service. Le nom des services est écrit au feutre ou sur un bout de papier scotché sur les vieilles portes.
Pendant l'attente, la femme de ménage nous fait bien rire. C'est une grosse mama qui surveille son bout de couloir en cours de ménage comme une gardienne de prison.
Faut que ça brille.
À l'entrée du couloir elle a disposé une signalisation de sol glissant, et gare à celui qui oserait s'aventurer en direction de sa surface. Même certains policiers qui sortent de leur bureau se font renvoyer d'un air sévère.
Elle met un temps infini. D'abord elle passe la serpillière, puis ensuite sa lustreuse rotative qu'elle passe et repasse sans arrêt comme pour donner du brillant à un vieux lino qui ne doit que s'user un peu plus sous ses passages répétés. Elle doit mettre dans les 10 min. Par mètre carré.

Au bout d'un moment elle a fini la partie de l'autre côté de la porte à laquelle nous attendons.
Elle expédie tous ceux qui attendent vers le côté qu'elle vient de faire pour lui libérer sa prochaine surface, et ceux qui attendent transportent, amusés, le banc de l'autre côté.
À un moment, sans que je sache pourquoi on me fait signe, c'est à moi. Une fois dedans, il y a 3 ou 4 policiers assis à leur bureaux serrés dans une petite pièce. Il y a de gros tas de dossiers empilés, des registres, des formulaires en hautes piles un peu partout.
Ça discute, ça rigole, j'ai droit au bon vieux " you are french? Zinedine Zidane is my favorite player!"
La femme remplit encore un formulaire ou deux pour traiter mon affaire, puis semble surprise que j'aie amené de quoi régler mon amende, peut-être plus habituée à la négociation ou la demande de faveur.


Réflecteurs Zambiens.

A Kazungula, la frontière Zambienne en venant du Botswana est plutôt folklo.
Après avoir traversé le Zambèze en ferry, il faut faire un tas d'aller-retours entre les différents services pour s’acquitter de toutes les taxes et obtenir les documents nécessaires, tout en repoussant la horde d'assistants qui viennent proposer leurs services. Celui qui nous aide à nous placer sur le ferry, celui qui remplit les formulaires à notre place, celui qui nous guide d'un bureau à l'autre, celui qui fait du change, celui qui surveille la voiture dans le parking. Le dernier repoussé nous proposait de nous vendre 4 réflecteurs pour 50 Zambian Kwacha, la monnaie locale. Des bouts d'autocollant soit disant obligatoires à apposer sur la voiture pour éviter l'amende de 70zkw une fois en Zambie. La belle affaire! Dans le doute, on pose quand même la question à un douanier qui nous rassure : pas besoin de réflecteurs.
Mais au premier croisement 1km plus loin, c'est déjà le premier contrôle de police. Un agent qui cuit en plein soleil au milieu de la route me prend les papiers et fait le tour de la voiture.
"Je vois que vous n'avez pas les réflecteurs obligatoires sur votre voiture"
"Mais on m'a dit à la douane que ce n'était pas obligatoire!"
Et là on sent que ça devient un peu trop gros pour l'agent.
"Il va falloir voir ça avec le chef!" Me dit-il en me désignant la voiture de police garée dans l'herbe, à l'ombre d'un arbre. En général si j'ai bien compris le petit chef gère les affaire où il y a moyen de se faire un peu de cash. C'est lui qui peut accepter de fermer les yeux et lui qui peut s'empocher son pourboire.
Le chef est assis à la place avant passager, le siège en position allongée, les mains derrière la tête, la casquette sur le capot. Détendu. Je crois qu'il discutait avec des policières.
Il prend sa voix indolente, genre "ça va pas le faire pour toi t'es vraiment dans de sales draps mais tu aurais sans doute une idée pour te sortir de ton pétrin, je saurai être indulgent mon enfant."
Finalement arrivés à la voiture tout en discutant, il déroule son rouleau de réflecteur, m'en déchire de petits carrés à la main. "Merci monsieur au-revoir bonne journée".
Facile!

Les réflecteurs : pour plus de sécurité!

Les triangles.

De retour de Zambie, nous partons de bonne heure de Livingstone. On espère arriver à la frontière à 8h, 3/4 d'h devraient suffire pour les formalités qui nous avaient pris 2h à l'aller. Suffisant pour arriver à 9h de l'autre côté où Aurélie a un RDV pour du boulot.
Mais de passage à un check point sur la route on nous arrête et là, c'est comme on dit, le drame.
" Comment?  ha ha vous ne pouvez pas nous faire croire que vous ne saviez pas qu'il est obligatoire d'avoir 2 triangles dans votre voiture en Zambie alors même que vous prétendez avoir passé 1 mois 1/2 dans notre pays et avoir été contrôlé plus d'une fois par semaine!"
" Il va falloir voir ça avec le chef!"

La voiture bien cachée derrière un arbre.


On a bien essayé de jouer la montre en vidant tout le coffre pour faire semblant de chercher des triangles qu'on savait bien ne pas avoir, ils n'en ont rien eu à faire. Et quand à l'argument " on est pressés" , je crois que j'aurais mieux fait de m'en passer, vu qu'eux ils ont toute la journée d'ennui devant eux, perdu dans leur check-point, c'était une jolie perche tendue.
Après m'avoir présenté une amende griffonnée à la main et demandé 300zkw" car savez vous que si j'utilise le document officiel normalement c'est 900zkw!!" J'ai droit à un
"Bon ben puisque vous n'avez pas 300zkw, je vous prends 90zkw pour qu'on aille boire un verre avec mes collègues! Le tout sur leur ton le plus indolent comme ils font dans ces cas.
Ne reste plus qu'à repartir après avoir perdu 30min et 90zkw. On se dit qu'on s'en remettra...


L'importation périmée.

30km plus tard on arrive en mode pressés à la frontière et là ZE drame : " je vois que votre autorisation temporaire pour importer votre véhicule dans notre pays pendant un mois est expirée depuis...12 jours! Nous allons donc devoir immobiliser votre véhicule jusqu'à ce que vous ayez payé l'amende qui s'élève à....(roulement de tambour)..... C'est écrit là sur le document officiel : 900zkw par jour! 
11800 kwachas, 900€?
On avait un peu oublié ce papier parmi toute la liasse avec laquelle on se trimbale dans la voiture et qu'on présente a chaque contrôle.
"Et il fallait faire quoi pour le renouveler ce papier?"
"Oh ben il suffisait d'aller à un bureau de douane, il y en a un à Livingstone, et ils font ça gratuitement."
"Gasp!..."

Un des bureaux où il faut faire la queue pour payer sa taxe.
Bon on sort du bureau pour réfléchir, et là on se fait accoster par un"assistant" qui se prétend président de l'association de l'amicale des douaniers" (HAHAHA)
" je vois que c'est dur pour vous, ça fait une somme. Je vous fais passer et une fois de l'autre côté vous me donnez 2000"
Ma foi c'est vraiment pourri mais comme il dit ça fait une somme, alors....
Il va et vient dans les bureaux, on attend, puis on observe le petit manège des agents corrompus qui se déplacent d'un service à l'autre pour s'assurer que le suivant acceptera de fermer les yeux pour partager la somme.
On est tendu! Aurélie a déjà repoussé don RDV et les filles n'en peuvent déjà plus.
1h ou deux plus tard, "l'assistant-président" revient vers moi.
Désolé mais ça implique beaucoup de monde, 2000 c'est pas assez je vous avais dit qu'il fallait 4000 maintenant je peux plus rien pour vous"
On va donc voir le grand chef dans son bureau. Lui, sa voix n'a rien du tout d'indolent. C'est clair, pas de plan B, il faut passer à la caisse, 9000p soit 800€ en cash pour revoir notre voiture, car quand même il nous fait une fleur et ne compte que 10j au lieu des 12.
Et le seul distributeur ici n'accepte qu'une des deux cartes, impossible donc de retirer cette somme. Pas d'autre choix que d'aller retirer à Kasane!

Abandonnant la voiture à la frontière, on prend le ferry pour le Botswana où après avoir eu le coup de tampon d'entrée dans le territoire on se fait recueillir, je ne les remercierais jamais assez, par Julie et Vincent nos futurs voisins français dont on a fait connaissance par pur hasard suite à un message d'Aurélie sur un forum de voyage.
Le ferry pour passer la frontière.

Pendant qu'Aurélie et les filles se posent un peu et déjeunent (c'est déjà l'heure), Vincent me fait un aller-retour à Kasane pour retirer la somme. Entre les limites de nos cartes et celles des distributeurs il me faut quand même quelques opérations, mais me voilà avec la somme en poche. Impossible d'avoir des Kwacha évidemment, il va donc falloir changer mes pulas botswanais et le seul moyen c'est en cash "dans la rue" au poste frontière côté Zambie,
Retour à la frontière, repassage pour le tampon côté sortie du Botswana.
Arrivé côté Zambie, facile de trouver un "assistant" pour le change. Apprenant la somme que je compte changer, ils commencent à se chamailler pour savoir qui fera la transaction, et me voilà bêtement à compter mes liasses en face d'un attroupement d'excités face à moi, debout  devant le portail de la douane.
Je crois que je m'emmêle les pinceaux, c'est l'embrouille, et après avoir fait la queue au comptoir de la caisse pour l'amende, les comptes ne sont pas ronds, il en manque. Pas d'autre choix que de retirer à nouveaux quelques kwachas au distributeur sur place puis de refaire la queue.
C'est toujours mieux que les deux autres propositions de "l'assistant-président" qui consistaient à aller avec lui à Livingstone pour passer la frontière vers le Zimbabwe, ou passer  la voiture en douce derrière un camion en ne soudoyant que la gardienne du portail!
Oui j'y ai cru et j'en ai je dois dire un peu honte aujourd'hui.
Je suis vraiment à bout, il est 14h30, rien avalé depuis 7h mais je passe enfin le portail au volant de ma voiture.
Bienvenue au Botswana!

En attendant l'ultime approbation pour voir la grille s'ouvrir.

Demande de permis de résidence.

Comme j'ai enfin eu la licence validée, je reviens à Maun pour déposer mon dossier.
Finalement arrivé ici l'immigration ne peut pas collecter les taxes. On est jeudi, on me dit peut-être mardi au plus tôt.
Comme c'est le jour où Aurélie a un entretien à Kasane, on remonte dimanche. Mardi j'ai l'information qu'ils peuvent collecter à Maun, je prends donc le bus.
On m'a indiqué que rien ne manquait à mon dossier, et que l'immigration collecte le matin ou de 2 à 3. Car après 15:30 ils ne peuvent plus collecter.
Heureusement mon bus arrive vers 13:30. Mon plan est de tout faire cet aprèm' pour repartir dès le lendemain à Kasane.
Mais à Jamabalaya c'est la pause déjeuner. Finalement à 14h on me dit qu'il manque des signatures de mon responsable d'opérations ainsi que le payement. Heureusement Kris revient vite de pause déjeuner, gère tout ça et me voilà à 14:40 à l'immigration. Lennie en charge de mon dossier disparaît dans les bureaux. Finalement elle réapparaît à 15:10. Le dossier que m'a remis Jambalaya n'est pas complet : ils ont oublié mes photos. Après une course expresse et quelques "sorry" de Jamabalaya, me voilà à 15:20 de retour et Lennie disparaît à nouveau. Vers 15:40 elle me dirige vers le guichet et je fais ma déclaration d'honneur devant le commissaire. Puis Lennie me dit que c'est bon, je vais pouvoir prendre le bus le lendemain... Mais ce n'est pas fini, elle devra faire le règlement et elle s'est arrangée pour que ma présence ne soit pas indispensable, malgré que j'étais censé être là pour qu'on prenne mes empreintes digitales.
Ça me semble correct, mais Kris me fait changer d'avis : ce serait trop dommage de partir et devoir revenir s'il manque quelque chose.

RDV le lendemain matin pour la suite.
L'immigration ouvre à 7:30, mais ne collecte qu'à partir de 8:00. Le dernier bus partant pour Francistown pour espérer avoir une connexion à Nata est prévu à 10:30.
À mon arrivée à Jambalaya à 8:00, Lennie n'est pas là. Elle est injoignable, et à 8:25 une autre consultante me propose de la remplacer. Puis au moment de partir nous croisons Lennie avec 30' de retard, c'est donc elle qui reprend la main sur mon dossier.
Arrivés à l'immigration, il y a déjà la queue, et de plus l'immigration n'a pas commencé à collecter. Ce n'est qu'à 9:30 qu'elle commence à le faire et que la queue avance.
10:00, c'est mon tour. Signature, empreintes digitales, pouce droit, index droit, puis pareil pour la main gauche. Ça me fait rire, je me dis que si c'est pour le cas où je perds ma main droite, de toute façon j'aurais du mal à piloter!
Et si j'étais parti, comment ils auraient fait?
10:20, c'est fini, je pars en courant, les passants ont l'air très surpris, ça doit pas être fréquent de voir des gens courir ici, on me demande d'ailleurs si j'ai un problème.
Je saute dans un taxi et me voilà à 10:29 dans le bus une minute avant le départ.
Mais bien sûr il ne part de toute façon que 10 minutes plus tard : c'était pas la peine de courir!

Dans ce pays c'est souvent qu'on a l'impression qu'il est tout à fait inutile de stresser. Il vaut mieux suivre le rythme tranquillement. En général le rendement de l'énergie dépensée est ridicule, alors on a l'impression que soit on risque le burn-out à s'agiter dans tout les sens pour pas grand chose, soit on lâche la bride, suit le courant et accepte que ça prendra le temps que ça prendra...

13/07/2016

Février / Mars 2016 : une petite pause

Nous partons donc en famille le 16 février au matin dans notre nouvelle voiture en direction de la Zambie histoire d'être hors des frontières du Botswana pendant l'attente de ma validation de licence.
Mais d'abord, une étape par Kasane (prononcer Kasané) que nous atteignons 7h après le départ.

La route est belle et facile : grandes lignes droites sans relief.

Ce jour-là nous avons vu beaucoup d'éléphants!





On a beaucoup d'attentes à propos de Kasane où je serai basé, étant donné que la première réaction a été la déception de ne pas rester sur Maun que nous apprécions, puis nous n'avons entendu dire que du bien de Kasane.
Major Blue est la seule compagnie qui a une base permanente à Kasane. Un seul pilote pour un seul Airvan et une maison de fonction.
A l'arrivée nous sommes accueillis par mon collègue Jean-Marc qui nous présente donc notre futur chez nous et nous ne sommes pas déçus!
Une maison dans une jolie propriété très verte avec piscine et bien entretenue, on s'y rêve déjà!
Et les alentours sont plus verts, moins plats que dans la région de Maun!

Une belle maison d'aventurier!

Le lendemain, c'est départ pour la Zambie dont la frontière est toute proche pour rejoindre la ville de Livingstone. 
D'abord hébérgés en couchsurfing pour une expérience de vie locale incroyable, nous avons notamment passé une journée dans un village à 30km de la ville où notre hôte est impliqué dans un projet pour développer une école.

Notre hébergement pour quelques jours dans les quartiers modestes de Livingstone,
chez une famille dont on se fait vite amis.

Journée "rendez-vous en terre inconnue" dans un village à 30 km de Livingstone..


Nous trouvons bientôt une habitation à louer pour un mois histoire de se poser un peu et profiter de ce joli coin.

La maison qui nous aura vu attendre un mois en espérant partir chaque jour.

Le thème "aviation" du blog est sauvé.
Un Chipmunk Zambien  du milieu du 20e...
 que l'on m'annoncera être l'avion du Dr. Livingstone du milieu du 19e...

Les rues colorées

Le grand marché où l'on a erré plusieurs fois pendant des heures.


L'occasion de rencontrer d'autres voyageurs, certains plutôt aventuriers :

Jorge et Florencia du Chili présentent leur théâtre miniature à travers l'Afrique.
http://lambequeltehue.com/
Le baroudeur Francis en voyage à travers les 54 pays d'Afrique
lors de son mariage avec la princesse Rejoyce.
http://francistapon.com/Travels/Africa/

Au planning, repos et découverte des environs et des splendides chutes Victoria toutes proches en attendant la suite...

Quand on approche depuis Livingstone

Depuis le pont qui fait la frontière avec le Zimbabwe

Le Zambèze en amont des chutes.

Son nom d'origine est Mosi-oa-tunya, "the smoke that thunders"