Au revoir Botswana

Suite et fin des aventures au Botswana, octobre 2016.

Après seulement 3 mois et 200h de vol, c'est la fin de l'aventure avec Major Blue Air et il nous faut quitter Kasane.

Une autre compagnie similaire me fait une proposition, mais je dois m'engager 2 ans et ils n'ont que des Airvan : pas de possibilité de passer sur Caravan pour faire de la turbine.

Après avoir contacté les amis pilotes en France, je me rends compte que la situation a changé et que les compagnies recrutent.
On avait pensé au départ vivre une expérience de 2 ou 3 ans en Afrique, mais maintenant il y a un choix à faire : s'installer à Maun et passer sans doute 2 belles années à vivre une vie locale en famille ou bien rentrer en France et miser sur une possible évolution professionnelle?

Le choix est difficile et malgré l'envie de se poser enfin en Afrique après avoir surmonté toutes les difficultés pour un immigré à s'installer, le prétexte de ce voyage était quand même de voler pour progresser. Pas sûr que cette progression soit encore possible 2 ans plus tard, ça me ferait 40 ans passés et presque 3000h de VFR sur mono-moteur à piston au carnet de vol.

Alors on décide de rentrer.

Mais avant de partir, un petit tour de vacances, prévues à l'avance avec la belle-famille histoire de leur montrer ce qui nous plaît ici. Nous effectuons sur 2 semaines un circuit qui inclut des sites classiquement proposés par les agences de tourisme :

• Atterrissage à l'aéroport International de VicFalls au Zimbabwe, visite des chutes Victoria
• Une nuit à la belle étoile dans les Makgadikgadi pans au départ de Gweta, après une escale à Nata
• Arrivée à Maun pour découvrir le Delta de l'Okavango avec : 
• un safari de deux journées incluant une nuit au campement du Third Bridge dans le parc Moremi,
• puis une sortie sur la journée en Mokoro, les pirogues locales
• et enfin un "scenic flight" au départ de Maun
• Retour dans le nord à Kasane pour un safari autonome dans le parc Chobe et une sortie en bateau sur la rivière Chobe au coucher du soleil.
• On termine avec un retour à Livingstone en Zambie pour revoir nos amis investis dans le développement d'une école de village

Le retour a le goût assez amer de l'inachevé, mais nous avons je pense trouvé tout ce que l'on aime dans les voyages : du dépaysement, de l'aventure, des rencontres et beaucoup d'émotion.

Au revoir Botswana!

L'itinéraire de la route des vacances

Les chutes Victoria

Du côté de Kasane. Simplement sur la route. 

Au bord du chemin, de retour d'une après-midi à un lodge.

En approchant des Pans. A cette époque (octobre) c'est très sec,
mais la longue racine de ce baobab a réussi à s'enfoncer suffisamment pour trouver de l'eau et rester vert.

Lever de soleil sur les lits où on a dormi, dans les Pans : une sensation unique!
Il n'y a aucune végétation, donc pas de bêtes ni de moustiques.

La sortie touristique inclut une visite aux suricates.
Un villageois les repère et y attend le guide qui y photographie ses clients.

Safari dans le Delta.
Un Waterbuck avec des Red Letchwe.

L'emblématique Kudu.

On trouve souvent les Gnous au sein de troupeaux de zèbres.

Il fait meilleur à l'ombre.

Ces petits qui ne veulent pas faire la sieste!

Excursion en Mokoro.

Le scenic flight en Airvan.

Au village en Zambie.

Safari dans le parc Chobe. Le babouin sur sa branche a l'air d'apprécier la vue.

Faites confiance au guide : les crocodiles ne peuvent pas sauter depuis la berge jusque dans le bateau.

Coucher de soleil sur le Chobe depuis le bateau.

Vivre à Kasane

Album des aventures au Botswana en 2016.
Attention : aucun avion ni prise de vue aérienne dans cet article!

J'ai beaucoup aimé vivre à Kasane. Avec le recul, une petite impression de travailler dans un centre de vacances.

Les touristes défilent par groupes à l'arrière des voitures de safari et l'activité s'organise autour d'eux. Ils ne voient rien d'autre que l'aéroport, le taxi qui les transfère à leur lodge dont ils connaissent plus le nom que celui de cette petite ville et que la plupart ne se donneront même pas la peine d'aller jeter un œil.

C'est vrai qu'il n'y a finalement pas grand chose à y faire, et que la plupart de nos occupations réside à nous rendre nous même à un lodge, seuls ou avec des amis. Pour y manger des plats touristiques au restaurant (pizza ou burger, quasiment rien de local), profiter de la piscine, du bar, de la connexion wifi ou de la vue.
Mais la vie de tous les jours réserve des surprises au charme très exotique et c'est bien plus palpitant que d'habiter dans une simple ville. Il suffit pour cela de prendre de petits itinéraires secondaires ou d'observer attentivement autour de soi.

Aperçu.

Un lodge typique.

Où nous habitons en bordure de ville, les éléphants viennent se régaler la nuit venue.

L'arbre dans notre jardin devait beaucoup plaire aux éléphants!

Coucher de soleil sur le Chobe quand on descend "en ville".

Au magasin d'alcool.

Malgré son air imposant, le Phacochère est plutôt tranquille.

Le foot, c'est un terrain de sable avec des cailloux. Éventuellement un éléphant en spectateur.

Il n'y a qu'à sauter dans son 4x4 et passer la grille pour partir à la découverte.

Un petit détour de quelques minutes et tout de suite c'est le safari.
Y'a plus qu'à s'ensabler et l'occupation est toute trouvée pour la demi-journée.

Kasane est caché juste là au pied des pentes

En s'écartant de la route.

La gestion des ordures, entre ceux qui les brûlent dans un trou au fond du jardin
et ceux qui les déposent pour le ramassage hebdomadaire.
Dans ce cas les phacochères et babouins passent se servir avant,
et si il y a du vent on en retrouve partout.

Devant une boutique.

En allant travailler... une pensée aux citadins dans les bouchons.

La signalisation routière, c'est du sérieux!

Surprise!! Trouvée dans la moustiquaire le matin! (une autre fois c'était dans la chaussure)
Il paraît qu'elle est pas dangereuse, mais elle s'en donne les airs en tout cas!

Ça n'est pas flagrant en voyant les photos, mais heureusement une araignée c'est beaucoup plus petit qu'un Baobab!

Y'a juste une heure, nos filles jouaient à courir dans le parc,
juste là où le jardinier vient de tuer au lance-pierre ce black mamba, réputé serpent le plus venimeux!

Un phasme, ça au moins ça ferait pas de mal à une princesse!

Ces araignées, y'en a partout. Très rapides et surtout très plates. Elle ne fait peur qu'au zoom.

Apercevoir des impalas dans le coin n'a rien d'exceptionnel.

Sur le sentier depuis le plateau vers le "centre-ville".

Mais c'est quoi donc que ce machin? (idéal pour souhaiter bonne nuit à la belle-famille en visite!) Un solifuge?
"Ne possède pas de venin et ne s'attaque pas à des proies plus grosses que lui"? T'aurais du le dire plus tôt!

Ils ont failli nous mettre en retard pour notre mariage ceux-là!

Patrouille d'Ibis Sacrés.

Des mangoustes sur le green.

On aime bien comme les locaux aller au bord du Chobe. On peut y voir des oiseaux...

Des traces de Lion qui s'avèrent être d'hippo...

...ou des traces d'éléphants et d'impalas.

Notre petit chez nous. (n°2)

Là on ne croise pas de touristes...

...ni là!